Pour ses 120 ans, Secobra présente trois nouveaux concepts
À l’occasion de son 120e anniversaire célébré le 9 juin, en présence de clients, partenaires et journalistes, au Bois Henry près de Maule (Yvelines), Secobra a annoncé le lancement de trois nouveaux concepts : Tempo, Nova et Brassipan.
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« Secobra, comme société d’encouragement à la culture des orges de brasserie, a été créé en 1902 à l’initiative d’un brasseur, Adolphe Kreiss, pour fournir des orges pures et de qualité à la filière malterie-brasserie, a rappelé Dominique Dutartre, président de Secobra, lors de la journée d’anniversaire de Secobra, le 9 juin, au Bois Henry (Yvelines). L’actionnariat de l’entreprise met aujourd’hui autour d’une même table les plus grands malteurs, brasseurs, coopératives, organismes collecteurs privés, ou associations. Citons notamment Soufflet, Vivescia (Malteurop), Carlsberg, la coopérative allemande BayWa, Malteurs & Brasseurs de France. »
Secobra vient d’investir 2,5 M€ dans une nouvelle serre de 1 800 m2 qui accueille également trois chambres froides. © B. CAILLIEZ
Secobra doit son succès à son métier d’origine, la sélection de l’orge de brasserie. Mais elle s’est aussi engagée, depuis 1991, dans la sélection du blé, et aujourd’hui le blé tendre représente près de 45 % de son chiffre d’affaires. Depuis le rachat de Sem-Partners en 2021, Secobra a élargi son activité à l’agriculture biologique et aux plantes de service.
Le projet Tempo introduit de la précocité
« Au fil des années, notre métier est devenu une course de vitesse avec ses techniques d’accélération du progrès génétique, la SSD, l’haplo-diploïdisation et la culture à contre-saison en Nouvelle-Zélande pour les orges de printemps, reconnaît Gilles Fouquin, directeur général de Secobra. On nous demande aujourd’hui de créer des orges destinées à un approvisionnement local, pour les filières brassicoles dans le monde entier. Nous y répondons en lançant Tempo, le projet qui permet d’identifier une multitude de gènes “de précocité”. À partir d’une variété, ces gènes vont apporter de la précocité sans entamer le potentiel de rendement. Dans les pays peu arrosés, ces variétés éviteront plus facilement l’échaudage et diminueront les besoins en irrigation. »
Des variétés moins gourmandes en azote
Les industriels de la malterie brasserie cherchent aussi à réduire leur empreinte carbone. « Ils sont pour cela à la recherche de variétés d’orges moins exigeantes en fumure azotée, sans affaiblir la richesse enzymatique. Pour y répondre, nous avons lancé le projet Nova. Nos travaux ont déjà permis d’isoler des gènes “natifs” dans des orges exotiques, qui fournissent des grains à 9 % de protéines seulement à la récolte, tout en maintenant, voire en améliorant, la richesse enzymatique. »
« Brassipan » comme Brasserie et Cipan
Troisième concept qui marque les 120 ans de l’entreprise, « Brassipan », comme Brasserie et Cipan. « Ici, notre objectif est de proposer l’assemblage d’espèces d’interculture qui va être le mieux adapté à l’interculture avant l’orge de printemps, précise Dominique Dutartre. Avec cette nouvelle offre, nous passons de l’exploitation de la terre à la mise en valeur du sol. »
Blandine CailliezPour accéder à l'ensembles nos offres :